Into the wild

sauron a écrit:

into the wild c'est comme rieux qui interprete du vivaldi
une mauvaise idée ratée cqfd

L'un comme l'autre a son public.

Tant que ça s'achète, ça se vend (copyright, merci).
Dans un monde parfait, les films seraient bons (pas commerciaux), les journalistes informeraient (ne vendraient pas des encarts), la bouffe serait comestible (pas fast), les flics seraient indulgents avec les anges... et les inviteraient au ciné?

Bref, ce serait un monde parfait.

sinon, il y a le "gendarme de St tropez" qui est bien comme film.

Dans le genre : opéra rock des Who - TOMMY

orsu2b a écrit:

Dans le genre : opéra rock des Who - TOMMY

Dans mes bras!!!

A voleur, voleur et demi

J'a visionné ce film à sa sortie, il ne me laissera pas un souvenir impérissable... J'attendais des images grandioses de dame nature et une méditation profonde sur la vie et l'argent.
Résultat, on s'emmerde effectivement assez rapidement, et ça dure, ça dure...

Pour ce qui est des images grandioses, entre autres, un dépot d'ordures planté dans le désert et géré par de sympathiques hippies, la seule carcasse de bus (je suppose) du grand nord filmée sous toutes les courures et un point de vue magique en haut d'une colline arride qu'escalade un vieux militaire, dont on ne profite pas. Le héros est allumé à souhait, mais comme il est beau gosse et a l'air de savoir où il va, tout le monde lui dit : "T'as raison, man".

Enfin, perso je préfère qu'il aille tout seul rencontrer son destin dans la froidure plutôt qu'entrainer avec lui des inconnus dans une université équipé de différents calibres.

Pour finir, un type s'est installé à mes cotés au cinoche qui visiblement n'avait pas pris de douche depuis plusieurs lunes : J'ai eu droit à "into the wild" en cinémascope et odorama.

Mais je dois être un gros facho, tous les bobos télévisés trouvant cette oeuvre géniaaaaaale.

en tout cas jaime bien ton humour jpeg !

Angel a écrit:

orsu2b a écrit:

Dans le genre : opéra rock des Who - TOMMY

Dans mes bras!!!

A voleur, voleur et demi

bon et que pensez-vous de "monster" avec charlize theron?

je viens de le regarder... bluffée je suis

Magnifique !

orsu2b a écrit:

Angel a écrit:

orsu2b a écrit:

Dans le genre : opéra rock des Who - TOMMY

Dans mes bras!!!

A voleur, voleur et demi

C'était pas pour toi, private joke avec un Qydam qui me pique mes images que j'ai trouvées sur Gogole, je lui vole ses dans mes bras.

Interlude terminée, place à Into the wild que j'ai toujours pas vu.

Les Elfes ont quitté la Terre du Milieu. Sauron a gagné. Les Flics sont tristes. Et même les Anges n'y peuvent rien.

sinon, il y "cloverfield". une bande de pote qui partent en quete et meurent tous a la fin. un "into the wild" en groupe en fait

au suivant --> la route du retour de jim harrison

bin elle n'est pas génée par sa poitrine

Darkrider03 a écrit:

bin elle n'est pas génée par sa poitrine

+ 1 !!!

Darkrider03 a écrit:

bin elle n'est pas génée par sa poitrine

Après le pitch du magnifique Après la Pluie, changement de registre... En fait, vous êtes plusieurs à l'intérieur, hein ? Dark', c'est ça ton secret ?

C'est pas grave : regarde Sauron... lui aussi, il a des locataires... J'aime pas beaucoup l'actuel, d'ailleurs...

tu n'aimes pas le cinema japonnais ? tu me deçois Qyd


pour charlize bof bof il y a mieux

et oui j'ai plusieur corde a mon sabre laser, du coté obscur est plein de surprises

McGyver a écrit:

fofolle a écrit:

bon et que pensez-vous de "monster" avec charlize theron?

je viens de le regarder... bluffée je suis

Miam!

C'est pas aeon flux plutôt????

Suite à une altercation dans la vrai vie avec Qyd concernant Mystic River, je fait appelle a mon droit de réponse concernant ce film.

NB je n'utiliserais pas les arguments de Justine aussi brillants soient ils, j'ai mon autonomie meme si c'est difficile de vivre dans l'ombre d'un soleil.

Donc, les principaux défauts de ce film
- paradoxalement son côté holliwoodien, qui habituellement, ne caractérise pas les oeuvres du Maître dessert son propos. un peu comme la liste schindler. Le pathos ne sert pas le propos. De mon point de vue, le dépouillement est la marque des grands films alors que la sur expression en souligne les faiblesses. Plus précisement, plus on accentue, plus on ajoute de details, plus on se sert d'artifices cinematographiques plus on edulcore le propos qui en l'occurence n'est pas des plus clair.
- Le principe du cas d'espece. Trois amis, un violé, trois survivants, une fille violée, un seul coupable possible, celui qui a ete violé. Le poncif au dela de son caractère revoltant est imbécile. Je me permet de revenir là sur le paragraphe precedent: tout dans le scenario mene a la culpabilité probable du pauvre violé qui soit dit en passant est depeint comme soit un hebephrene soit un debile, c'est donc un artifice scenaristique pour masquer la pauvreté du propos. Revenons a nos moutons. Un est flic inflexible, bon, maigre, tourmenté, lutherien quoi, l'autre est mafieux, bruyant, gonflé aux hormones, violent, fier de lui et de sa famille, sans aucun remord. Enfin, le violé, cotorep et tourmenté, bon pere, mauvais mari, mauvais coup. trois amis separés par l'horreur d'un viol, leur survie. Ils se parlent, ils ont honte de son existence de survivant, il est genant, sans lui, les copains d'enfance pourraient jouer encore au policier et au voleur.
- La putain de loi du talion demontée et simplifiée au point de paraitre ridicule. message du film: ne te venge pas parce que tu vas te tromper et que c'est mal mais quand meme , dieu de pardonnera.
- La femme: totalement inexistente voir anecdotique. Femmme de flic, femme de brigand, elle ne sont la que pour les aimer, elle n'existe pas.
- La peine: presque risible du bon pere de famille cheuuuune: il transpire, il sanglote, il serre le poing, il tue un mec qui n'a rien fait que de se prendre plusieurs jours de suite des truc dans le cul quand il etait petit, il se repend et reprend sa vie
- C'est, super long, trop long pour dire un truc aussi bete. La verité est a la fois plus subtile et plus simple.
- Je ne parle pas des mechants dans le film qui sont dignes d'un film des marx brothers.

Au total: Meme Russel banks mon ecrivain prefere avec d'autres peuvent avoir des baisses de regime

Monsieur Eastwood, avec ce film vous n'avez pas produit votre plus belle creation

Pfff...

Que du repompage mal fagoté de la limpide - bien qu'erronée - argumentation justinienne.
2 sur 20. Et uniquement parce que je connais la famille.

On même plus droit à un peu de vie privée, alors ?!!

McGyver a écrit:

fofolle a écrit:

bon et que pensez-vous de "monster" avec charlize theron?

je viens de le regarder... bluffée je suis

Miam!

je te parlais du film pas de miss theron

Qyd a écrit:

Pfff...

Que du repompage mal fagoté de la limpide - bien qu'erronée - argumentation justinienne.
2 sur 20. Et uniquement parce que je connais la famille.

On même plus droit à un peu de vie privée, alors ?!!

j'ais adorer mystic river, j'ais apprecier, hier soir, into the wild.

questions:

suis je un mec normal, suivant la philosophie quydienne
suis je un "intouchable" intelectuel suivant la norme sauronienne

ben, j'suis moi et je le revendique.....na

Vive mozart et marilyn manson

Sauron, j'apprécie ton sens critique ; c'est rare.

j'ai beaucoup aimé mystic river, et into the wild. Le sujet est "into the wild" donc :

ce film, à la différence de la majorité des merdes dont on nous gave, recelle , je crois, plusieurs morales.
Il n'est pas uniquement question du consumérisme/érémitisme, ou de la tension modernisme/passéisme, ou vérité/artifice, culture/méconnaissance, etc.

j'ai vu dans ce film tout cela à la fois, et c'est rare une oeuvre aux multiples moralités.

Cette histoire est émouvante à bien des égards ; si la thématique de l'homme qui rejette la société attire forcément la sensibilité des post-ados ( dont je fait partie ), tu ne peux pas rejeter comme insensé le fait de mettre en scène la recherche du sens de sa vie.

Le rêve, la quête de soi, la quête de sens, sont les moteurs de l'humanité ; si la vie personelle "réelle" est faite de compromis, de rationalisme, de continuité , tel n'est pas le cas de l'histoire de l'humanité ( contradictions, bouleversements, révolutions, évolutions,... ) ;

et c'est je crois pour ça que ce film émeut :
le héro rejette l'expérience et les conseils des autres humains pour refaire seul le chemin vers la vérité ;
en cela il fait certes une erreur car il oublie que "nous sommes des nains juchés sur les épaules de géants" ; il refait seul le chemin que l'humanité a parcouru.

Mais c'est bien là que réside sa force ( qui inspire le respect ) : il n'écoute rien et veux voir par lui même,
ce qui le mène à être brûlé par la lumière de la vérité ; la vérité, en tant que notion transcendantale ne peut être atteinte.
Et lui l'atteint, au prix de sa vie.

Ce jeune homme voyage, vit une aventure formidable, poussé par une pathologie et par un instinct, pour arriver à une illumination.

Cette idée d' "illumination" fascine ma génération ( disons ceux qui sont nés depuis le début des années 1980 ) :

les années 60-70 ont eu leurs idéalistes ( les hippies nottament, qu'on voit dans le film ) ; mais depuis les années 80 l'idéalisme est bien moins vigoureux, et bien plus pessimiste ( les punks "no future", les teufeurs cammés,... )



ce film émeut et fait du bien parsque d'une part il n'est pas simpliste, et d'autre part parsqu'il touche une corde sensible ;

qui suis-je ? qu'est-ce que ce monde ? quelle est ma véritable nature ?suis-je en harmonie avec mes semblables ? quel est le sens de cette communauté ? que voulons nous ? dans quel monde nous voulons vivre ? quels doivent être nos principes directeurs ? le monde légué par nos parents nous convient-il ? que devons nous en faire ?

je crois que ma génération est troublée par la marche du monde, et est effrayée par son destin ; ce film montre avec intelligence le profane dans un monde dominé par le scientisme.
Cette mise en images ( très belles ) de "retour aux sources" "into the wild", peut nous faire réaliser que nous devons, entre un monde artificiel et un monde animal, entre les deux extrèmes de l'existence humaine actuelle, trouver notre équilibre.

Très belle réplique.
Mais qui malheureusement va réveiller les tambours de guerre !
On était peinard depuis qu'un demeuré lui a fait essayé une Katoche...