[Road Trip] un giro nel Gran Paradiso

Oui bon donc...

On avait le projet de faire « une boucle en italie », c'était le projet initial. 7/8 jours de roulage potentiels, sans prendre de voie rapides, ça laissait le temps d'aller voir le Grand paradis, un massif qui culmine à plus de 4000m en Italie, juste après la frontière, vers la Vanoise :

Étant donné que ce massif ne contient aucune route qui le traverse, j'imagine un itinéraire (depuis Grenoble, premier dodo) qui nous permet d'y dormir 3 nuits, accès par la vallée d'Aoste et le Petit Saint-Bernard et retour en France par le Mont-Cenis. Puis, on visera le Dévoluy et la Haute-Ardèche.

La belle (une Buell XB 12, modèle X, je sais pas si vous connaissez, celle qu'on appelle aussi l'Ulysses) a été révisée (amortisseur, pompe à essence, et accessoirement ventilo) et est donc prête à franchir les cols des zalpes. On se partage donc les 72l des valises Givi, le picnic va dans la sacoche de réservoir et go, on zeurodeuguène

Jour 1 : Grenoble (180km 3h15)

On part vendredi aprèm (on bosse aussi léga, merde), direction Gueurnoble où vit un de mes garçons. Donc itinéraire « tout droit » (sisi).


On chauffe les pneus dans le col de la République :

Pause à Saint-Nazaire-en-Royan (il fait une chaleur à décorner les boeufs) au bord de l'Isère, on voit le Vercors au loin :
Oui parce que  j'avoue que je ne résiste pas à faire un petit saut dans le Vercors, en guise d'amuse-bouche :
À savoir un passage par les gorges de la Bourne, Villars de Lans et à Lans-en-Vercors, on tourne à droite pour descendre sur Grenoble par Saint-Nizier-de-Moucherotte.

Feu d'artifices depuis la Bastille de Granoble pour fêter les décapitations et dodo à chez le fiston.

Jour 2 : Thovex, la Thuile (215km 4h30)

Objectif du jour : Dodo en Italie en dessous du Petit-St-Bernard :

On quitte Grenoble par le sud, pour s'enquiller dans la vallée de la Romanche direction Bourg-d'Oisans. Les rocades autour de Vizille sont toujours très encombrées, on interfile prudemment. Un accident avec motard impliqué bloque toute la circulation sur la grand ligne droite avant Bourg-d'Oisans. Ça calme, même si j'étais pas énervé du tout  

Essence un peu avant Bourg d'Oisans et on monte vers le col du Glandon. L'arrrivée sur la retenue du barage de Grand-Maison et toujours aussi splendide. Peu après, à droite la Croix-de-Fer :
et à gauche le Glandon :


Au Glandon, on descend (en partie moteur éteint) sur la vallée de la Maurienne et on remonte « direk » sur le col de la Madeleine. Petite course sous le col au village de St-François-Longchamp pour le pique-nique :
et on mange après le col, en contrebas :

En bas du col de la Madeleine coule l'Isère qu'on va remonter vers Moutiers et jusqu'à Bourg-Saint-Maurice. Là on peut monter vers le Petit-Saint-Bernard, par La-Rosière :


Vues du col du Petit-Saint-Bernard :





On arrive à La Thuile (avant la vallée d'Aoste) puis le hameau de Thovex où nous attend notre chambre. Mangeation de polenta, baladation nocturne, et dodation.

Fais gaffe à la THUILE

Jour 3 : Cogne (120km, 2h40)

Le but de la journée n'est pas loin : Cogne au fond d'une des vallées au nord du massif du Grand-Paradis :

Pas trop de kilomètres, on en profite pour faire un petite balade au col de San-Carlo :
d'où l'on peut avoir une belle vue sur Courmayer et (théoriquement par temps clair) le Mont-Blanc :  


Puis en redescendant sur Pré-Saint-Didier, une passerelle pour se faire peur :



On monte jusqu'à Courmayer pour manger la focaccia : .
On voit la dent du Géant et la pointe Helbronner (je fais juste mon malin) :  


Puis on descend la vallée d'Aoste. Grand axe, avec pas mal de voitures. On tente une des vallée borgne du massif : la vallée de Rhêmes, au dessus de laquelle culmine, entre autres, la « Punta Bioula » (ça ne s'invente pas, je vous laisse la trouver sur la carte ci-dessus).



Marche arrière toute vers la vallée, puis on s'engage sur la route de Cogne, 20km qui montent vers le village, par une petite route que je qualifierais de « réjouissante » : c'est lisse, ça tourne, ça monte, des tunnels, ...

À Cogne, on cherche l'hôtel qui est en fait à 6km dans le village de Valnontey. On fait le plein des montures :  
Et Mangeage, baladage digestive et dormage :

greg a écrit:

Fais gaffe à la THUILE

Absolument, tu crois pas si bien dire d'ailleurs...

Ah, not' G.O. qui s'y recolle.

J'ai une Uglykatie plus en panne (voire pas encore) et troikatcinq jours à tuer vers la mi aout, tu veux pas me promener kèkpart?

Bruno a écrit:

J'ai une Uglykatie plus en panne (voire pas encore) et troikatcinq jours à tuer vers la mi aout, tu veux pas me promener kèkpart?

Raaaa ça va être tendu mais y a peut-être deux ou trois ouvertures si tu passes dans la région

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Vincent

Jour 4 : Cuorgnè (130km 1h50)


Petite journée « tourisme », on se dégourdit  d'abord un peu les jambes (et on se trempe les pieds) autour de cascades de Lillaz : .
Bon et là, au fond d'un chemin, une petite baraque (franchement là faut le faire quand même  ):


On redescend pour casse-crouter dans le village de Cogne depuis lequel on peut apercevoir de magnifiques « paysages » :  


Puis on descend tranquilou sur la vallée  pour faire un peu de tourisme à Aoste :


Comme il fait hypra chaud, qu'on est un peu en retard sur notre timing, que j'ai pas envie de me taper une grand de route de « fond vallée » pleine de caisses, et qu'il faut ménager le séant de mon sds (sur la moto, j'entends ),  on rejoint notre prochain point (Cuorgnè) par l'autoroute. Avec un vent comme  vache qui pisse, comme on dit...


On arrive à Cuorgnè  :

et quand la chaleur baisse un peu, spritz, bira à la spina et pizza :

Ça donne envie
Et je parle pas —que— de la pizza...

génial le refuge BIULE

sami77 a écrit:

génial le refuge BIULE

Oui tavu ? non mais franchement c'était quoi la probabilité de tomber sur un truc comme ça au milieu d'une balade au fin fond du Grand Paradis

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Vincent

McGyver a écrit:

(mais ça reste la croix et la bannière quand tu te fais un super itinéraire sur les routes-à-bord-vert du coin et que tu dois passer par là)

C'est la corvée de l' « approche » pour aller dans les Alpes depuis StÉ : faut traverser la vallée du Rhône. Faire Escale à Grenoble en traversant le Vercors, c'est « le moins pire »

--
Vincent

Bruno a écrit:

Ah, not' G.O. qui s'y recolle.

J'ai une Uglykatie plus en panne (voire pas encore) et troikatcinq jours à tuer vers la mi aout, tu veux pas me promener kèkpart?

Si pas de départ à l’étranger, j’en suis

Houaaaa le squatteur qui s’incruste 🤪🤪🤪🤪🤪🤪🤪

Jour 5 : le col du Nivolet  (120km 2h40)

C'est le jour de la montée au col de Nivolet. Le spot que j'avais repéré grâce à la carte Michelin. Au fond d'une vallée, en cul de sac :


Une longue approche plutôt plate, bien que viroleuse,  jusqu'à Ceresole Reale et son lac artificiel. Puis un bon 1000m de dénivelé pour atteindre le col :

On oublie pas de vidanger les montures :


La route (apparemment construite pour l'exploitation des barages) est en cul de sac, même si un projet de route a été entamé puis abandonné pour rejoindre une vallée sur le versant nord :


La vue depuis le col, au dessus des deux lacs est « breathtaking » comme disent les zamérikains :





Pique-nique à Ceresole au bord du lac et redescente à Courgnè en essayant d'aller plus vite que l'orage.

Chouette Rôt de tripes !

Code:

Bruno a écrit:
Ah, not' G.O. qui s'y recolle. cheers bounce

J'ai une Uglykatie plus en panne (voire pas encore) et troikatcinq jours à tuer vers la mi aout, tu veux pas me promener kèkpart? Laughing

Si pas de départ à l’étranger, j’en suis cheers

Houaaaa le squatteur qui s’incruste 🤪🤪🤪🤪🤪🤪🤪

rôôô la bonne idée.  
Si c'est le we du 12 au 15 aout, on pourrait se faire un truc genre LoZdays, une sorte de répétition  
un départ francilien avec Samy et Scooby le président, se serait beau, ce serait chouette

zirax a écrit:

Si c'est le we du 12 au 15 aout, on pourrait se faire un truc genre LoZdays, une sorte de répétition  
un départ francilien avec Samy et Scooby le président, se serait beau, ce serait chouette

Alors du 12 au 15 ça pourra pas le faire (je « monte » à Paris le 15 au 19, et pas franchement dispo avant). Par contre, c'est jouable à partir du 19 au soir  

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Vincent

Ah, là on a un truc qui frémit, reste plus qu'a faire monter la mayonnaise.
Par contre je me casse demain à l'aube au Toulaba, pays du "comment qu'c'est loin" et sans son ni image pour ne revenir (ou pas) que bienplutar.

Donc je vais mpiser la brigade d'assaut bavaro-uglyste pour voir si c'est possib'.

Bon alors ne disez pas le contraire, vous zétiez impatients, donc...

Jour 6 : retour en France (250km 5h)

Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué quand on veut  rejoindre la vallée de la Romanche (celle qui descend du Lautaret à Bourg-d'Oisans, suivez un peu quoi) :  

Pour éviter la voie rapide (ou la route nationale) qui passe par Turin, on jardine encore un peu dans le Gran Paradiso, par Lanzo Torinese (Lans-l'Hermitage) :

Puis la vallée  de Viu (terrible route qui incite à l'avoinage, depuis Lanzo) et le colle del Lis. Une trentaine de km (montée + descente) pour ce col, sur une petite route cabossée assez pénible :

En bas, vu que l'étape est longue et la portion inintéressante, on s'enfile quelques kilomètres d'autoroute  ---sur laquelle on se prend un petit 200km/h (en base 8)---  jusqu'à Susa, au pied du Mont-Cenis. La route du col (un poil chargée en camping cars) est un régal, super enrobé, super bien signalisée, ça tournicote à souhait, jusqu'au pied du barrage :



Il est presque 14h, on a bien mérité notre pique-nique au lac du Mont-Cenis :


On redescend « logiquement » sur la Maurienne, Modane, Saint-Michel-de-Maurienne, une de ces fameuses routes « de fond de vallée » : très roulantes et très chargées. On monte ensuite par le boulevard à BMW-GS-À-VALISES-ET-TOPCASE : la route du col du Télégraphe. Il est 15h30. Pause des séants :

On reprend la route en descente vers Valloire (capitale de l'art éphémère ou un truc dans le genre, avec ses fameuses sculptures de paille), puis le toujours aussi surprenant et magnifique Galibier, en particulier le cirque en contre-bas du col, désertique et immense :

En haut du col, on fait les mêmes photos « à chaque fois » :

Mais franchement, on ne s'en lasse pas.

On redescend avec humilité face aux Écrins, vers le Lautaret, puis à droite sur La-Grave. Le dodo est dans un hameau nommé « Les Terrasses » au dessus de La-Grave, chambre avec vue sur la « reine » Meije :
Et le Lautaret plus haut :  


J'ajuste l’itinéraire du lendemain en cherchant l'inspiration dans un vin rouge du sud :



Le soir se couche et teinte la Meije, cébô :

Demain est un « autre jour »...

t'essaierais de nous enfumer ?
la Romanche, c'est pas en Normandie ?
là, t'es loin de la plage !!

ceci étant dit, belles photos, merci pour le partage.

Ca y est, le v'là qui recommence à nous narguer..... 'foiré !!!!

Pis des photos pareilles, c'est du floutage de gueule !






En vrai, pour avoir eu le plaisir de trainer sur ces cols là (french side), c'est clair que c'est juste magnifique....

Jour 7 : pas bien plus loin que Crest (212km 4h)



Départ matinal de La-Grave en direction de Bourg-d'Oisans par la vallée de la Romanche-qui-n'est-pas-en-Normandie.

Cette route (grand axe qui descend donc du Lautaret depuis Briançon) est impressionnante en terme d'ouvrages d'art.  On arrive sur la plat bien avant Bourg-d'Oisans. Juste après une petite route jaune monte au col d'Ornon. Très sauvage et la vallée qui redescend est « assez grandiose » également.

On finit par rejoindre la route Napoléon (N85 de Grenoble à Nice) qu'on emprunte quelques kilomètres jusqu'à Corps. Vu sur le Vercors (le Grand Veymont)  avec une ancienne :
Vu sur le Dévoluy :



À Corps, tout-à-droite par dessus le barrage de Sautet :  


Puis la « pampa » entre Dévoluy et Vercors :




Ensuite un bout d'ancienne route nationnale qui descend vers le sud par le col de la Croix-Haute, quelques kilomètres à droite, encore route-jaune-pitoresque qui monte au col de Grimone pour rejoindere Châtillon-en-Diois, puis Die. À Die, on est sur un grand axe est-ouest qui permet de faire une liaison entre la vallée du Rhône et la vallée de la Durance (Sisteron).

Pause à Die pour manger.

On reprend par cette route trèèèèès (trop) roulante jusqu'à Crest.

Et puis finalement, changement de programme la journée est trop longue, madame décide que ça suffit pour aujourd'hui. Et finalement c'est pas une mauvaise idée on est pas si loin de StÉ (environ 150km). Donc on remballe tout :  

Et puis on visite Crest, c'est tout bonement superbe :


Bon allez cépaltou, il est 19h30, un taxi nous attend pour Saint-É.

Jour 8 : A7 Valence




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Vincent

[quote="McGyver"]

LoZ a écrit:

Pas mal, le câble d'embrayage comme point d'ancrage pour le treuil  (on voit pas bien, il l'a croché au calle-patte ?)

Yes, cale pied

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Vincent