Si rien n'est encore prévu pour les motos, ça peut changer d'ici là.
Et si le moindre village de plus de 3000 habitants est interdit à la circulation des véhicules thermiques, il faudra le contourner et boire sa bière en sauvage au bord de la route en rase campagne.
Après, il faut avoir conscience que si l'on veut vraiment agir pour que la vie de l'homme sur terre puisse continuer d'être durablement envisageable, c'est le modèle économique que prévaut depuis que l'homme est sur terre qu'il faut radicalement changer.
Il n'y a plus aucun sanctuaire ou presque sur la planète.
Je veux dire un endroit ou une tribu primitive, une communauté, que l'on voit aujourd'hui, vivait ainsi il y a mille ans et voudrait et pourrait le faire encore dans mille.
En fait nous sommes constitutifs du pêché originel et l'homme moderne dans son monde ne fait que précipiter les choses.
Donc oui, le temps de l'homme sur terre est compté et l'horloge s'accélère. Tous responsables, mais certains bien plus que d'autres.
Il y a une ile Etat dans l'océan indien ou le pacifique qui regorgeait de phosphate.
Les habitants, par l'exploitation et pour l'appât du gain, on rendu l'ile inhabitable. Il n'y a plus rien.
On le voit un peu sur l'ile mixte de St Domingue/Haïti. La partie Haïtienne n'est plus que misère forestière.
Bref, cela va arriver pour l'ensemble de la planète.
Mais certains d'entre nous ne le verront sans doute pas.
Si vous voulez avoir une vision plus éclairée sur les enjeux à venir et les politiques qui se trament, vous pouvez lire "La guerre des métaux rares, la face cachée de la transition énergétique et numérique" de Guillaume Pitron aux éditions Les liens qui libèrent. Passionnant et inquiétant.