A. EXEMPLES DE COUPLES DE TEMPÉRATURES/TEMPS D’EXPOSITION
L’exposition de la peau à la chaleur augmente sa température intracellulaire si l’absorption de chaleur est supérieure à sa dissipation. Les premiers travaux sur le sujet ont été menés par Moritz et Henriques en 1947 qui ont mis en relation, à partir d’expérimentations animales et humaines, la température de contact, la durée de celui-ci et le dommage tissulaire. Ces travaux ont servi de base à de nombreuses études et publications. La courbe ci-dessous émanant des travaux précédemment cités et publiée par l’Institut national de santé publique du Québec (référence 3), indique le seuil de brûlure du deuxième degré chez l’être humain.
Températures/Temps d'exposition
Cette étude reconnue par la communauté scientifique, ainsi que les travaux cités en référence 2, permettent d’établir les constats suivants :
à partir de 44°C une brûlure du second degré apparaît lors d’une exposition supérieure ou égale à 6 heures ;
le seuil de douleur est situé entre 47,5 ° et 48,5°C selon les individus. Ceci signifie donc qu’une personne peut se brûler au deuxième degré avant même d’avoir ressenti la douleur ;
entre 44 et 51°C, l’importance des dégâts cellulaires double pour chaque degré centigrade ;
à 49°C, la brûlure du second degré apparaît en 10 minutes d’exposition ;
à 50°C, les mêmes destructions se font en 5 minutes ;
à 60°C, il suffit de 4 à 5 secondes pour provoquer une brûlure du second degré ;
à 70°C, ce délai n’est plus que de 1 seconde (références n° 3 à 5).