Donc voilà mon compte-rendu de ce gros, gros, très gros week-end dans le sud.
Initialement prévu du vendredi 30 juillet au lundi 2 août, il s'est en réalité prolongé jusqu'au mardi 3 août.
Vendredi :
Départ de Paris à 06h00 du matin.
Arrivée à Aix en provence à 12h30.
6h30 d'autoroute, A6, A7, A8. j'avoue que ça peut paraître long, mais avec les écouteurs et du gros son dans les oreilles, ça passe finalement assez vite.
Roulage à 150 constant sur 800 km, mais avec des variations pour ne pas m'endormir.
Obligé de s'arrêter tous les 150 km pour faire le plein.
La moyenne globale y compris pause essence et clope, ramène la moyenne à 125 km/h.
Par expérience, rouler constant à 180 km/h, ne permet de faire que 130 km, et donc obligé de s'arrêter tous les 100 km pour trouver une bonne pompe. A se rythme, la moyenne passe à 140 km/h, mais ça ne sert à rien, et le moteur n'aime pas non plus.
A peine arrivé, je me suis foutu en maillot et direction la piscine. Faut dire qu'entre Paris et Aix, y avait au moins 10° de différence. J'ai enfin redécouvert le soleil, le ciel bleu magnifique, et la grosse chaleur sous le cuir.
Heureux comme tout de retrouver les parisiens de saison chez PV75.
En fin d'aprèm nous sommes tous partis en balade pour 150 km de virolos dans la campagne aixoise, avec de très jolies portions notamment entre Pourrières et Rians, ainsi qu'entre Manosque et Perthuis.
Arrivé chez Buellman, presque tous le monde nous attendaient. On s'est retrouvé à 25, avec une quinzaine de Buell garées devant sa maison, ça en jetait grave. Grosse soirée bien animée entre les parisiens et les sudistes. J'en garde un très bon souvenirs.
Nous sommes rentré sur Aix par les petites routes bien noires à 2h du mat.
Samedi :
Le lendemain, je quittais déjà la troupe pour rejoindre Nice par les petites routes.
Je me suis tapé 250 km en 5 heures, mais en prenant plein de photos de ces lieux magnifiques. Je suis donc passé par le lac de Sainte Croix où je n'avais qu'une envie c'était de me jeter dedans tellement qu'il faisait chaud. J'ai parcouru les gorges du Verdon par la rive gauche au Sud, comme me l'avait conseillé Tinemar. J'en ai pris plein les yeux.
J'ai rouler à allure soutenue, mais sur ce type de route, on ne peut guère dépasser le 80 tellement les virages sont serrés, et les rochers ne demandent qu'à embrasser le casque ou le guidon.
La portion entre Castellane et Grasse est beaucoup plus joueuse.
LA route est large, et les courbes sont très sécurisantes. ON peu avoiner sans problème, la visibilité est très bonne.
Seul bémol, les gendarme au jumelles un peu partout. Les hélicoptère qui pistent les motards pour déceler le moindre dépassement de ligne blanche.
Je suis arrivé sans encombre à Nice, si ce n'est que j'avais au moins perdu 2 litres d'eau.
Le soir j'ai enfin pu rencontrer le noyau dur des Buellistes Niçois. Une bonne brochette de jeune bien sympa. Affalés dans les fauteuils du café du Palais nous avons passé une bonne partie de l'apéro à regarder les touristes passer.
Ensuite direction le Ma Nolan's pour un double burger délicieux. Nous nous sommes quitté sur les 22h30, et j'ai pas tenue 5 min en place que je suis remonté sur la Buell pour me faire un A/R Nice - Ventimiglia en nocturne. A l'aller par la côte pour profiter de l'air frais de la mer, et de l'animation estivale. Je crois que je suis tombé 4 fois sur des contrôles de gendarmes en 25 km. Pas une seule fois arrêté, et c'est tant mieux. J'ai par contre au retour pris la moyenne corniche, où je me suis régaler à prendre les courbes à donf. Non seulement il y avait personne, mais en plus la route est parfaite pour s'amuser dans les courbes, et rouler fort dans les tunnels.
Dimanche :
Le lendemain après-midi vu que personne était motivé pour rouler l'aprem', je suis partie seul en direction de Breil sur Roya, en passant par l'Escarène et Sospel, j'ai bouffé du lacet comme jamais, mais sinon la route était vraiment bonne, et les montagnes superbes. Je me suis retrouvé derrière une voiture bleue, où y avait un drôle d'appareil sur la plage arrière. Le temps que je calcul qu'il s'agissait d'un gendarme avec un radar au cul de la bagnole, j'avais déjà tombé un rapport pour le dépasser. La redescente sur Nice s'est faite en partie par L'italie, puis en ayant mare des belles routes pleines de courbes longues, j'ai bifurqué sur Sospel pour me refarcir plein de lacets et de jolies petites routes à chèvres qui donne mal au coeur.
Normal pour un Parisien dirait Lexo06 le
. Moyenne calculée sur ce genre de routes, y compris pause = 60 km/h.
Rentré à 16h30, j'ai à peine eu le temps de prendre une douche pour repartir au rendez-vous à 17h00 où Rémy m'attendais fièrement à côté de son scoot 125. Minh et JJK nous ont rejoint quelques temps après, un léger contretemps les avait obligé à bouffer du cycliste.
On a fini la soiré au Blast, qui est un lieu incontournable du cours Saleya. De nouveau gros burger et bières à foison.
Chrisbergammo que je n'avais pas revue depuis plus d'un an s'était également déplacé, et j'ai pris le soin de raccompagner la troupe en direction de l'Ouest jusque saint Laurent du Var.
Lundi :
Lendemain matin, levé aux aurores. Je suis parti à 6h00 du mat', et j'ai attaqué direct la montagne. J'étais seul sur la route, y avait pas grand monde, et franchement c'était le pied.
Je me suis retrouvé à 9h00 après 200km de virolos, tous seul en haut du col de la Bonette, le froid se faisait bien sentir, et pourtant les marmottes sortaient de partout, et courraient devant mes roues.
C'est en redescendant du col de var, en me dirigeant sur Briançon que ma batterie était tellement vidée que la moto ratatouillait comme pas possible. j'ai été forcé de m'arrêter à Guillestre pour racheter une batterie. Juste le temps de manger un sandwich acheté au supermarché du coin et je reprenais la route vers Grenoble ou Totoche38 m'attendait pour accueillir le pauvre parisien que j'étais, en détresse, et perdu au beau milieu des Alpes.
J'ai passé une formidable soirée au sein de sa famille, et je tenais à nouveau à le remercier grandement de sa gentillesse et de sa sympathie.
Mardi :
La suite c'est qu'en réalité ce n'était pas mon régulateur qui était la cause de ma panne, mais bel et bien la connectique côté alternateur.
Après avoir visité les concess de Grenoble et de Lyon, j'ai enfin décidé de virer tout ce bazard de prise deutsch de merde qu'était toute fondue pour connecter les fils en direct. J'ai fait un viron d'une heure dans Lyon pour vérifier que ma batterie se rechargeait correctement, et je suis enfin parti de Lyon à 17h00.
Arrivé à Paris à 20h30 et après 2300 km dans les pattes, j'ai encore trouvé la force d'aller passer la soirée chez Klmt93 où j'ai retrouvé la joie de manger une bonne pizza avec une bière, assis dans le canapé devant la télé avec de bons potes.
Je sais pas si je referais ça de sitôt, mais je suis plutôt content de l'avoir fait. Ça peut paraître un peu fou pour certain ,mais ça en vaut carrément la peine. Les Alpes en moto c'est juste grandiose, et encore je n'en ai fait qu'une toute petite partie, j'ai dû me faire 8 cols c'est tout. Je bouge prochainement sur Nice et je vais pouvoir rattraper un peu tout ça, me faire plein de balades avec les sudistes !!!
Voici juste 2-3 photos pour illustrer mon périple, allez-y régalez vous !!!
http://picasaweb.google.fr/HOMECOREMAN/WeekEndDansLeSud#